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Lauriana écouta avec attention, en silence. « Parfois, l’ouverture pieuse nous rend plus sensibles, presque vulnérables, à bien des intentions que nous n’avions jamais perçues premier plan », expliqua-t-elle d’un intonation rassurant. « Il pourrait s’agir d’empreintes de racine émotive rattachées à une historiette passé, ou de peurs non résolues qui refont surface. » Anaïs, protégeant de la scène, proposa de réaliser un seul rite de défense. Elle alla masser un bol buriné, y versa de l’eau de transparence, puis y déposa deux ou trois gouttes d’huiles fondamentales sacrées. Lauriana, de son côté, alluma une burette blanche et plaça un piquet de sauge autour. « Ferme les yeux, sophie, et concentre-toi sur ta inspiration. » La voix de Lauriana, alternative et posée, invitait à bien la sureté. katleen sentit l’air se manier d’un parfum délicat alors que la sauge se consumait, nettoyant symboliquement toute médéore néfaste. 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